Fiche métier infirmier public : concours et perspectives
Le calendrier des concours d’infirmier public se précise pour 2025, avec des échéances cruciales pour les candidats. Les établissements hospitaliers comme le CHU d’Angers ouvrent leurs inscriptions dès février 2025, fixant des délais stricts pour les dossiers. Les épreuves écrites sont prévues le 14 mai 2025, suivies de résultats d’admissibilité en juin.
Les épreuves écrites et orales
Les modalités de sélection varient selon les établissements. À Nice, les candidats doivent obtenir au moins 10/20 pour être admissibles, classés ensuite par ordre alphabétique. À Digne-les-Bains, les oraux se déroulent entre mars et avril 2025, avec des résultats publiés le 16 mai.
Les places disponibles restent limitées : 30 élèves par promotion à Angers, sans financement régional. Cette contrainte pousse les candidats à anticiper leur préparation et à cibler plusieurs établissements.
Les perspectives professionnelles : IPA et spécialisations
L’Infirmier en Pratique Avancée (IPA) émerge comme une voie prometteuse. En Nouvelle-Aquitaine, un appel à manifestation d’intérêt cible les professionnels avec 3 ans d’expérience minimum, visant à renforcer les soins coordonnés. Cette spécialisation répond aux besoins croissants en territoires médicalement désertifiés.
L’absence du concours réservé 2025
Le concours réservé d’infirmier de l’Éducation nationale ne sera pas organisé en 2025, selon l’Éducation nationale. Cette décision impacte les personnels de catégorie B souhaitant accéder au grade d’infirmier hors classe. Les candidats doivent donc se tourner vers d’autres voies de recrutement ou formations spécialisées.
Les alternatives incluent les formations en puériculture, comme celle proposée par le CHU d’Angers, nécessitant un concours spécifique. Les candidats doivent donc diversifier leurs stratégies, en combinant préparation aux concours et recherche de spécialisations valorisées.
Les défis du métier et enjeux futurs
L’attractivité des territoires reste un défi majeur. Les appels à projets comme celui de Nouvelle-Aquitaine cherchent à attirer les infirmiers dans des zones sous-dotées, en promouvant des pratiques interprofessionnelles. Cette tendance s’inscrit dans une logique de prise en charge globale des patients.
L’importance de la formation continue
Les compétences évoluent avec les besoins de santé publique. Les formations en IPA ou en puériculture exigent une mise à jour régulière, notamment pour intégrer les nouvelles technologies ou protocoles. Les établissements comme le CHU Nice intègrent ces aspects dans leurs critères de sélection.
Les candidats doivent donc allier une préparation rigoureuse aux concours à une veille proactive sur les évolutions du métier. Les résultats des concours 2025 s’annoncent déterminants pour l’orientation future des professionnels.