Volontariat territorial administration : témoignage de Léa pour inspirer sa carrière

Léa, 27 ans, a découvert le monde de la fonction publique territoriale grâce au Volontariat Territorial en Administration (VTA). Son témoignage illustre comment ce dispositif permet de concilier engagement citoyen et construction de carrière.

Le programme VTA : un levier pour les territoires ruraux

Le VTA, mis en place par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), vise à renforcer les capacités des collectivités locales. Destiné aux jeunes diplômés, il offre des missions de 12 à 18 mois dans des communes ou intercommunalités rurales.

Une réponse aux défis des petites collectivités

Les territoires ruraux font face à des enjeux complexes : transition écologique, revitalisation économique, maintien des services publics. Le VTA permet d’apporter une expertise technique sur des projets structurants, comme la rénovation énergétique ou l’aménagement du territoire.

Léa a été recrutée par une commune de 5 000 habitants pour piloter un projet de valorisation des circuits courts. « J’ai découvert la réalité du terrain, entre gestion de budget et négociation avec les acteurs locaux », explique-t-elle.

Parcours de Léa : de l’étudiant à l’acteur territorial

Léa, diplômée en administration publique, cherchait une première expérience concrète. Le VTA lui a offert l’opportunité de travailler sur un dossier concret, loin des théories académiques.

Des compétences clés acquises

Son expérience a renforcé trois domaines :

  • Gestion de projet : pilotage d’un budget, coordination d’acteurs
  • Connaissance des outils juridiques : maîtrise des appels à projets européens
  • Adaptabilité : travail en équipe pluridisciplinaire

« Je me suis rendu compte que la fonction publique territoriale est un laboratoire d’innovation », souligne-t-elle.

Impact sur les territoires : entre revitalisation et transmission

Le VTA participe à la dynamique des Petites villes de demain et des Villages d’avenir, deux programmes phares de l’ANCT. Les volontaires apportent une énergie nouvelle pour des projets souvent sous-dotés en moyens.

Des défis à relever

Léa a rencontré des obstacles :

  • Complexité administrative : lourdeur des procédures
  • Limites budgétaires : priorisation des dépenses
  • Adaptation au rural : changement de rythme de vie

« Ces défis m’ont appris à être résiliente et créative », reconnaît-elle.

Perspectives post-VTA : vers une carrière engagée

Léa envisage désormais une carrière dans l’administration territoriale, attirée par les missions de conseillère en développement durable. Le VTA a confirmé son intérêt pour les politiques publiques locales.

Conseils pour les candidats

Pour réussir sa candidature :

  1. Cibler des territoires spécifiques : privilégier les zones en revitalisation
  2. Préparer un dossier percutant : mettre en avant les compétences transversales
  3. Se former en amont : suivre des modules sur les outils territoriaux

« Le VTA est une chance de se confronter à la réalité des territoires », conseille-t-elle.

L’ANCT : un partenaire clé pour les volontaires

L’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires accompagne les volontaires via des formations, un réseau de pairs et un suivi personnalisé.

Un réseau d’opportunités

Léa a profité :

  • Ateliers techniques : gestion de crise, communication institutionnelle
  • Événements de networking : rencontres avec d’autres volontaires
  • Accès à des outils : plateformes de veille juridique

« L’ANCT a été un vrai soutien tout au long de mon parcours », témoigne-t-elle.

: un modèle à reproduire
Le témoignage de Léa illustre l’efficacité du VTA pour répondre aux besoins des territoires tout en formant des professionnels engagés. Ce dispositif mériterait d’être étendu pour répondre à la demande croissante des jeunes diplômés en quête de sens.

« Le VTA m’a donné envie de continuer à agir pour les territoires », conclut-elle.

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